Auteur : John LAWTON
Titre : Black-out
Edition : 10/18
Polar
Ma note : 14/20
Si vous avez eu
l’occasion d’assister au Salon du Livre de Paris, vous devez savoir que la SNCF
organise une petite enquête au sein du Salon dans le but de divertir les
participants, de les encourager à parcourir la totalité des stands… Et
éventuellement de gagner un ouvrage en fonction du résultat de votre petite
enquête. C’est ainsi que Black-out
est arrivé entre mes mains. La couverture était magnifique mais la quatrième
m’a laissée un peu perplexe et j’ai mis deux ans avant de me lancer dans cette
lecture…
« Londres, 1944. Alors que la Luftwaffe fait son assaut final sur la capitale britannique déjà exsangue, les Londoniens se précipitent dans les rues, cherchant un abri souterrain au cœur de la ville obscure. Lorsque le calme revient, d'autres horreurs refont surface... Un bras coupé est découvert par un groupe d'enfants jouant sur un site bombardé de l'East End ; et lorsque le sergent détective Frederick Troy de Scotland Yard arrive sur les lieux, il devient évident que le corps démembré n'est pas l'œuvre d'une fusée. Troy parvient à relier le bras coupé à la disparition d'un scientifique réfugié de l'Allemagne nazie. Il déterre alors une chaîne de secrets menant tout droit au haut commandement des Alliés, et pénètre les mystères d'un monde corrompu, peuplé de réfugiés apatrides, d'agents secrets et de femmes mystérieuses. »
Ceux qui me connaissent savent
que je suis une très grande lectrice de polars, de thrillers et de romans
historiques. Quelle joie de constater, au bout de quelques pages, que l’aspect
polar n’éclipse pas l’aspect historique de l’ouvrage ! J’ai littéralement
adoré découvrir la seconde guerre mondiale et les années 1939 – 1945 au travers
de notre petit inspecteur.
L’intrigue est bien menée
à mon sens : on avance progressivement, on démêle les fils avec
l’inspecteur, on ne s’ennuie pas… Et, surtout, l’inspecteur et les policiers
ont une vie personnelle qui influe sur leur métier ! C’est peut-être bête
de le dire, mais souvent, c’est un aspect qui est complètement mis de côté à la
faveur du déroulement de l’enquête… Ce qui a tendance à m’agacer malgré moi.
C’était un moment très
agréable, qui m’a fait rire et sourire, mais grimacer également. Notre petit
inspecteur se fait balader impitoyablement et on souffre avec lui à chaque
page. Petit bémol cependant : connaissez-vous l’expression
« grosbillisme » ? Non ? C’est un terme qui désigne un
personnage qui débute… Mais qui est déjà capable de faire face aux plus forts
parce qu’il a tellement de capacités innées que vous comprenez, il ne craint
rien…
C’est un peu cette
impression que j’ai eu avec l’inspecteur de Black-out :
avec un bras à moitié coupé, il est quand même capable de faire son job comme
si de rien n’était, sans fatigue particulière ou quoi que ce soit… Un
personnage capable de tout surmonter comme s’il ne rencontrait aucune
difficulté. C’est le seul reproche que je vais adresser à cet ouvrage mais qui
m’a quand même pas mal perturbé (m’est d’avis que si on fait dans le réalisme,
on s’en tient à la réalité).
Petite lecture agréable,
divertissante qui va plutôt vite. Ce n’était pas une lecture passionnante mais
c’est un ouvrage que je conseillerai sans problème à un lecteur qui s’aventure
pour la première fois ou depuis peu dans le polar. Je pense que je vais
m’intéresser aux autres ouvrages de John Lawton à l’avenir !