mercredi 27 juin 2018

Chronique : Outlander 1, Le Chardon et le tartan, Diane Gabaldon


Auteur : Diane GABALDON
Titre : Outlander, tome 1 - Le chardon et le tartan

Edition : J'ai lu
Romance historique - Fiction

Ma note : 18/20



Alors non, avant toute chose, je tiens à dire que je n’ai pas lu ce livre à cause de la série Outlander. Alors certes, la série est basée sur l’ouvrage, mais je ne savais même pas que cette série existait (oui, honte à moi). Bref, ce qui m’a conquise, c’est le résumé de cet ouvrage, qui annonce un livre – et même plus largement une saga – absolument passionnante. J’ai toujours été un peu fascinée par l’Ecosse, les Highlands… Alors oui, c’est vrai, il en fallait peu pour me convaincre. Mais tout de même !

Pour les curieux, voici la quatrième de couverture :
« 1945. Claire passe ses vacances en Écosse, où elle s'efforce d'oublier la Seconde Guerre mondiale auprès de son mari, tout juste rentré du front. Au cours d'une balade, la jeune femme est attirée par un mégalithe, auquel la population locale voue un culte étrange. Claire aura tôt fait d'en découvrir la raison : en s'approchant de la pierre, elle se volatilise pour atterrir au beau milieu d'un champ de bataille.Le menhir l'a menée tout droit en l'an de grâce 1743, au coeur de la lutte opposant Highlanders et Anglais. Happée par ce monde inconnu et une nouvelle vie palpitante, saura-t-elle revenir à son existence d'autrefois ? »


Dans un premier temps, j’ai été agréablement surprise par le contenu du texte : des détails en veux-tu en voilà sur les modes de vie de l’époque, les mœurs, les coutumes, les vêtements, l’équipement… Bref, lire Outlander, c’est effectuer un véritable plongeon dans l’époque de nos écossais préférés.

Le début du premier tome m’a, je dois l’avouer, un peu déstabilisée. Il faut dire que j’avais un peu peur du classique « j’avais un ancêtre qui… » qui nous aurait ramené plusieurs centaines d’années en arrière. Parce qu’avouons-le, ce genre d’amorce… A tendance à lasser plutôt vite (enfin, c’est mon cas). Mais l’auteure a développé un système intéressant qu’elle réutilise plus tard dans le volume ! (ce que je trouve incroyablement bien tourné d’ailleurs, cela donne à la saga une dimension toute particulière que j’apprécie énormément).

Outre le contexte historique et la manière dont l’auteur gère son récit, ce sont les personnages qui m’ont vraiment donné envie de lire la suite, encore et encore et encore… (bien, que non, honte à moi deuxième édition, je n’ai pas encore lu la suite, j’en suis restée au premier tome…). Ils évoluent au fil de l’histoire, ils se remettent en question. J’apprécie le coté réaliste qui leur a été conféré au travers de leurs combats, de leurs attentes envers la vie, de leurs espoirs…

Ce que j’ai avant tout apprécié donc dans ce premier tome, c’est la façon dont l’auteur intégrait des personnages à sa narration (tout particulièrement dans le cas d’une certaine sorcière qui m’a incroyablement émue… Et puis les sorcières, quand l’ouvrage est bien écrit, c’est juste un thème incroyablement passionnant, vous ne trouvez pas ?).

Même si la fin du premier tome m’a véritablement donné envie de lire la suite, Outlander reste une saga de très gros volumes, ce qui demande du temps. Et le contexte historique nécessite que l’on soit véritablement concentré sur la lecture, qu’on évite de s’interrompre… Ce qui est délicat lorsqu’il s’agit de tomes aussi conséquents. Mais hormis ce petit inconvénient, je ne regrette absolument pas ma lecture : en vacances, lorsqu’on peut se réserver un ou deux jours tranquilles… C’est l’idéal !

Petite mention spéciale pour les descriptions de paysages tellement réalistes que j’avais la sensation de vivre chaque événement littéralement aux côtés des personnages principaux.